Non, la culture coréenne ne se limite pas au Gangnam Style….

…mais propose également un cinéma de qualité et ce depuis plusieurs années !!

La production cinématographique coréenne, largement subventionnée par le gouvernement, connaît un véritable boom à la fin des années 90, matérialisé par le blockbuster « Shiri », premier d’une longue lignée de films écrasant au box-office coréen des films américains comme le seigneur des anneaux.

Ce phénomène ne laisse pas indifférent la scène internationale, puisque les diffusions festivalières et les ventes à l’export augmentent chaque année.

Paris, en tant que capitale culturelle de renom, organise depuis 7 ans le Festival du Film Coréen à Paris et fait découvrir le passé, le présent et l’avenir de ce cinéma dans toute sa diversité à travers une cinquantaine de films.

J’ai eu l’occasion de voir « Masquerade » beau drame historique teinté de comédie, porté notamment par la  prestation remarquable de Lee Byeong-Heon, superstar coréenne, qui joue deux rôles à la perfection.

Lee Byeong-Heon dans "Masquerade"

Lee Byeong-Heon dans « Masquerade »

Le film, qui se déroule dans le palais royal de la dynastie Joseon au XVIIe siècle, raconte l’histoire du roi Gwanghae, qui enrôle un bouffon pour jouer sa doublure et ainsi éviter de se faire assassiner. Intrigue, humour et références historiques font bon ménage et le film aborde avec subtilité des thèmes intemporels tels que l’exercice du pouvoir, la justice, la fidélité et le dévouement…  On comprend pourquoi ce film, proposé en ouverture du Festival du Film Coréen à Paris, a dépassé la barre des 10 millions d’entrées en Corée.

Anne-Lise.

3 ans déjà…

3 ans déjà depuis le 1er stage de Maître Bo-Goang en France…

La fin d’une saison rend toujours un peu nostalgique et nous nous souvenons avec émotion de nos premiers cours dispensés à l’Endroit, galerie d’art du 9ème arrondissement de Paris, qui s’est fait l’écho de la culture coréenne à plusieurs reprises.

En accueillant d’une part Maître Bo-Goang pour un stage découverte du SEOKMUN et en exposant d’autre part les œuvres de plusieurs peintres coréens de renom, l’Endroit a proposé un programme pour le moins original, alors que la culture coréenne était encore fort méconnue en France. Nous profitons de l’occasion pour remercier Marie Edelman, alors directrice artistique de la galerie, pour son ouverture d’esprit et sa disponibilité…

C’est donc au cours de l’été 2009, lors d’un stage découverte de 3 semaines, que quelques happy few ont pu rencontrer Maître Bo-Goang, hansanim reconnu en Corée pour la qualité de son enseignement depuis 18 ans. Nous étions une dizaine par séance à découvrir l’importance du souffle et de la méditation en pleine conscience. Special thanks à Saimi Hwang, coréenne d’origine et française de cœur, qui a grandement facilité la venue de Maître Bo-Goang sur Paris et joué les interprètes avec brio, lors des cours et des longues palabres improvisées autour d’un thé coréen.

Un an plus tard, suite au succès du premier stage, l’Endroit ouvre à nouveau ses portes à Maître Bo-Goang qui propose d’habiller le lieu avec les œuvres de 3 peintres coréens: Jeong Wan Taeg (Lauréat du Grand prix de la 29ème exposition de Grand Art Coréen), Han In Sook et Jeong Tae Yang attirent les curieux avec leurs superbes paysages et calligraphies à l’encre sur papier traditionnels. Le stage se déroule dans une atmosphère parfaitement zen et nous apprécions tous la grande disponibilité et la ferveur dont fait preuve Maître Bo-Goang pour transmettre son expérience et expliquer le SEOKMUN aux pratiquants français.

Cette session de l’été 2010 débouche sur la création de l’Association Française de SEOKMUN, qui prendra le relais des cours et les dispensera de façon hebdomadaire à l’oeil du huit de janvier 2011 à juin 2012.

logo_seokmunAnne-Lise.